Sans un soutien immédiat du gouvernement fédéral, la plupart des organismes de bienfaisance canadiens devront licencier un grand nombre d'employés, ce qui entravera considérablement leur capacité à soutenir les personnes et les communautés vulnérables. Beaucoup sont confrontés à une menace très réelle de fermeture définitive.
La Coalition d'urgence des organismes de bienfaisance canadiens recommande ce qui suit :
La création immédiate d'un fonds de stabilisation d'urgence de 10 milliards de dollars qui permettra aux organismes de bienfaisance de survivre, de conserver leur personnel, de couvrir les dépenses essentielles et de poursuivre les opérations essentielles de première ligne pendant la pandémie ;
Des garanties de prêt aux banques canadiennes pour s'assurer que les organismes de bienfaisance ont facilement accès à des prêts urgents et substantiels à court terme à faible ou sans intérêt pour soutenir leurs opérations;
Augmenter le crédit d'impôt pour don de bienfaisance jusqu'à la fin de 2021 de 50 % à 75 % (conformément au taux prévu pour les dons politiques) pour encourager les Canadiens à faire des dons ;
Continuer à acheminer les fonds déjà contractés vers les organismes de bienfaisance et permettre un maximum de flexibilité et de rebudgétisation alors que les organismes de bienfaisance peinent à offrir et/ou à reconcevoir leurs programmes à la suite de la COVID-19 ; et
Assurez-vous que les organismes de bienfaisance ont accès aux mêmes programmes de récupération que les entreprises à chaque étape.
Ces mesures contribueront à assurer la survie du secteur caritatif du Canada et à continuer de fournir un soutien vital aux Canadiens et aux familles vulnérables durement touchés par la COVID-19. Les organismes de bienfaisance sont particulièrement vulnérables à la crise de la COVID-19, car les organisations dépendent d'un flux constant de dons, de soutien aux entreprises et d'investissements gouvernementaux pour survivre. Toutes ces sources de revenus ont été perturbées et sont menacées.
« Les organismes du secteur caritatif s'occupent de toutes les populations les plus vulnérables du Canada, comblant les lacunes de notre filet de sécurité sociale. Nous survivons grâce aux dons et aux efforts des bénévoles de la communauté, qui sont tous considérablement réduits par la pandémie. Les organismes de bienfaisance sont trop importants pour le tissu canadien pour être oubliés pendant cette crise », a déclaré Andrea Seale, PDG de la Société canadienne du cancer.
Dan Clement, président et chef de la direction de United Way Centraide Canada, a déclaré : « Le Canada dispose d'un réseau adaptatif et innovant de services communautaires pour les personnes vulnérables, mais la nature même de cette pandémie frappe au cœur de cette capacité de service, réduisant considérablement la disponibilité des bénévoles en raison de l'isolement social, de l'augmentation de la demande pour les besoins de base, de la mise en danger du personnel des services communautaires de première ligne et de la menace de l'existence même de cette capacité de service essentielle à mesure que les revenus se tarissent. Un financement communautaire flexible pour soutenir nos plus vulnérables et fourni dans les communautés locales est ce dont nous avons besoin immédiatement. De même, un programme plus large de stabilisation du secteur caritatif pour soutenir notre infrastructure de services communautaires essentiels est essentiel pour garantir qu'elle sera là pour servir les Canadiens aujourd'hui, dans six mois et dans les années à venir.
Sans la présence d'organismes de bienfaisance soutenant le Canada et la reprise mondiale, de plus en plus de membres vulnérables de notre société seront à risque, ce qui aggravera et approfondira l'impact de la COVID-19 pour tous les Canadiens.
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